Le site digitalsport.fr se lance dans une série d’infographies sur les équipementiers sportifs. Le but derrière tout ceci étant de rendre visible l’ensemble des acteurs présents sur le marché du sport professionnel en France, mais aussi en Europe pour en faire une analyse.
Voici la première partie, centrée sur la France :
Sur cette étude ce sont 5 sports collectifs français qui sont analysés, le basketball, le football, le rugby, le volleyball et le handball. Parmi ses sports on comptabilise 12 championnats professionnels, masculins et féminins pour un total de 167 clubs.
Sans grandes surprises ce sont les géants adidas (22) et Nike (19) qui équipent le plus de clubs tout sports confondus. Ils sont cependant talonnés de près par Kappa (18) et le groupe UHLS Sports (17). Le petit dernier est Kipsta (5), la marque du groupe Decathlon.
Adidas est la marque la plus régulière, intégrant toujours au minimum le top 3 des cinq sports étudiés alors que Nike mise clairement tout sur le football.
Sans surprise pour le basketball c’est le spécialiste américain Spaldings qui est le plus présent avec 10 clubs équipés, on notera le bel effort de Kipsta dont la quasi totalité de ses actions d’équipementier est centrée sur ce sport.
Au niveau du football Nike (14) domine largement suivi par Adidas(8) et l’équipementier français Duarig (6). Le rugby est lui beaucoup plus hétérogène avec de très nombreux équipementiers, ce sont les Italiens qui trustent le top 3 avec Kappa (6) et Macron (3), seul l’allemand adidas (3) s’interpose entre ces deux.
Pour le volley c’est un monopole italien également avec Macron et Panzeri qui équipent à eux deux 4 clubs, pour le reste de ce marché de nombreux équipementiers (Hummel, Nike, adidas, Kipsta…), ayant chacun un seul club sous contrat.
Enfin, du côté du handball ce sont les spécialistes Hummel (8) et Kempa (5) qui remportent la part du lion, Adidas (4) étant encore une fois à l’affut.
Pour conclure, le marché des équipementiers en France est largement dominé par des marques étrangères, surtout américaines, allemandes et italiennes. Rares sont les fois où un équipementier français truste l’une des trois première place, coup dur pour Montebourg et le made in France.