Les Etats-Unis sont en train de vivre quelque chose d'exceptionnel, de jamais vu…
Non, la NFL n'a pas décidé de changer ses règles pour se rapprocher de la version européenne du football. Non, la NFL n'a pas décidé de bannir le dopage.
Mais pour la première fois au monde, ce sport vient de voir la naissance d'une ligue parallèle et non des moindres, la Lingerie Football League (la LFL pour les intimes…)
Ce nouveau circuit semi-professionnel est selon certains le mariage entre qualités sportives et belle apparence physique. Personnellement, j'appelerai ça un nouveau sport qui va permettre aux américains bien "testostéronés" de pouvoir dépenser encore plus d'argent dans le stade et dans leur abonnement TV.
Alors qu'est-ce que la Lingerie Football League? Cette nouvelle ligue, imaginée par Mitchell S. Mortaza, un expert en marketing sportif de Los Angeles, est la suite logique du Lingerie Bowl, un show présenté depuis 6 ans en TV "pay-per-view" (à la carte) pendant la mi-temps du Super Bowl. La particularité de ces affrontements? Ce sont des femmes en sous-vêtements qui s'affrontent pour la possession du ballon… "Cette ligue n'est pas une farce", explique Mitchell S. Mortaza, "Je pense que les gens ont besoin de s'évader un peu et qu'ils sont prêts pour ce genre de divertissement. La base d'amateurs est assez solide pour bâtir une marque, un nouveau circuit".
Et il va y avoir de l'évasion avec les 10 équipes inscrites au championnat, avec des noms qui laissent rêveur comme les Dallas Desire, Philadelphia Passion, Miami Caliente ou encore San Diego Seduction… Ces jolies jeunes filles s'affronteront en équipe de 7 sur un terrain d'environ 50m, au cours de matchs de 30min, durant une période de 20 semaines.
Mais cela reste un sport américain dans tous ces excès puisque les joueuses ne seront pas payées mais toucheront un pourcentage des revenus issus de la billeterie, qui va donc bien évidemment varier sensiblement si les équipes gagnent ou perdent. Selon le porte-parole de la LFL, une bonne joueuse talentueuse qui joue dans une bonne équipe et qui gagne la LFL pourra toucher pas loin de 100 000$…
Bref, une bonne dose d'entertainment en temps de crise, c'est juste ce qu'il fallait à nos voisins outre-Atlantique… A quand le rugby à 7 féminin en petite tenue?