Jean-François Martins, adjoint à la maire de Paris en charge des sports et du tourisme, répond à nos 7 questions dans un contexte chargé : à exactement 2 mois de la venue de la Formule E à Paris (samedi 23 avril), à moins de 4 mois de l’Euro 2016, et en pleine campagne pour les Jeux Olympiques 2024, sans oublier Roland Garros… et encore d’autres évènements !
Bruno Cammalleri : A quoi va ressembler la journée du 23 avril sur le circuit et ses alentours ?
Jean-François Martins : A une très belle fête du sport et de la mobilité électrique. On attend 20 000 personnes, du spectacle et des animations ouvertes à tous. Il y aura par exemple une course relais en véhicules électriques (vélos, gyropodes et trottinettes électriques) organisée le jour J sur le circuit emprunté par la Formule E, entre la fin des essais qualificatifs et la course. Cette course de 45’ sera ouverte aux parisiens et quelques personnalités se joindront à l’évènement.
Bruno Cammalleri : Pourquoi avoir retenu ce tracé autour des Invalides ?
Jean-François Martins : ll était important pour nous d’avoir une course en plein cœur de ville, là où nous voulons favoriser la mobilité électrique et bousculer les usages. En incitant l’industrie high tech à innover, c’est toute la chaîne industrielle qui évolue jusqu’aux voitures individuelles. Enfin, le tracé autour des Invalides se prêtait bien à une telle course prestigieuse.
Bruno Cammalleri : Comment expliquez-vous que Paris a pu réussir à avoir sa course de Formule E aussi vite (à partir de la saison 2) alors que la France peine à avoir son Grand Prix, étant donné qu’elle n’est plus présente au calendrier de la F1 depuis 2008 ?
Jean-François Martins : Les courses de Formule 1 et de Formule E sont différentes : en cœur de ville pour la formule E et avec des modèles économiques différents.
Bruno Cammalleri : Suite à cet évènement qui aura lieu le 23 avril, quelles sont vos attentes en termes de retombées économiques et d’image pour Paris ?
Jean-François Martins : Nous n’attendons pas de retombées économiques mais nous voudrions provoquer un déclic dans le comportement des automobilistes et inciter au passage à l’électrique.
Bruno Cammalleri : En attendant l’Euro et peut être les JO, on a l’impression que cet E Prix de Paris reflète bien la stratégie sport de Paris…
Jean-François Martins : Ce Grand Prix participe de l’attractivité de Paris et renforce notre place déjà très importante dans l’organisation de grands évènements sportifs : en plus des récurrents Tour de France, Roland Garros et Yonnex de badminton, nous allons organiser l’Euro 2016 et les Championnats du monde d’escalade en 2016, les championnats du monde de hand, championnats du monde de lutte et championnats du monde de hockey en 2017, la Ryder cup, Paris 2018 gay games et les championnats d’Europe de hand féminin en 2018, et enfin les championnats du monde de foot féminin en 2019.
Bruno Cammalleri : Pouvez-vous nous parler de la stratégie de sponsoring et de partenariats qui sera mise en place pour cet E Prix de Paris ?
Jean-François Martins : La stratégie de sponsoring et de partenariats appartient aux organisateurs.
Bruno Cammalleri : Et quid de la stratégie digitale ?
Jean-François Martins : Au niveau digital, nous allons bien sûr faire une communication de grande ampleur auprès des Parisiennes et des Parisiens.
Pour lire ou relire notre article sur la conférence de presse du E Prix de Paris
La chaîne Youtube de la Formula E