La F1 est rachetée. C’est officiel, le groupe de media américain Liberty Media va devenir l’actionnaire principal de Formula One, l’institution gérante du championnat du monde de F1 pour 4.4 milliards de dollars.
Cette fois-ci c’est la bonne. Rumeurs après rumeurs, fausses alertes, supputations diverses et polémiques, le rachat de la F1 allait presque devenir un serpent de mer. Liberty Media annonce le rachat des parts de l’actionnaire majoritaire CVC Capital Partners à hauteur de 35.5%. Pour l’instant, Liberty Media, qui demeure l’une des société les plus influentes en termes de médias et de divertissements aux Etats-Unis, prendra une participation de 18.7% qui sera ensuite portée à 100% avec l’acquisition de la totalité du holding Delta Topco qui gère Formula One. Bernie Ecclestone reste au poste de CEO de Delta Topco, et de la FOM (Formula One Management), pour « une transition en douceur ».
En matière de sports mécaniques Liberty Media n’en n’est pas à son coup d’essai puisque le groupe a déjà racheté des parts du championnat du monde de Formule E. L’entité américaine pourra se vanter de posséder l’un des plus grands évènements sportifs planétaires, en sachant qu’elle est déjà propriétaire de l’équipe de baseball américaine des Atlanta Braves.
Chase Carey, l’actuel vice-président de 21st Century Fox, a été nommé au poste de président du conseil d’administration de Delta Topco. Celui qui sera le futur président du Formula One Group a déclaré en terme stratégique que « l’Europe reste d’une importance critique pour la F1. Les marchés émergents sont toujours des opportunités pour un sport qui se veut mondial, et nous sommes excités à l’idée de développer davantage la Formule 1 dans des endroits comme les Etats-Unis et l’Asie. Mais je tiens à être très clair sur un point : les marchés bien établis, en particulier l’Europe qui est le berceau de la Formule 1, sont également d’une importance critique à nos yeux. A plus longue échéance, des marchés comme les Etats-Unis et l’Asie sont des opportunités qu’il faudra saisir pour augmenter l’audience de la Formule 1, mais cela ne va pas se faire du jour au lendemain. Ce sera un travail de longue haleine ».
L’actualité est donc riche en F1. Après l’annonce des retraites de Felipe Massa et Jenson Button et l’arrivée de Liberty Media, est-ce le début du second souffle de la F1 ? Toujours est-il qu’une nouvelle génération de « cadors attendus » est en train d’émerger sur la grille de départ, entre Max Verstappen, Esteban Ocon, Pascal Wehrlein ou encore Stoffel Vandoorne, sans oublier les nouveaux règlements techniques de 2017…