Alors qu’elle poursuit actuellement sa première importante levée de fonds, la nouvelle plateforme OTT vidéo pour tous les sports Sportall prépare activement son arrivée sur le marché des médias sportifs avec une offre dont le modèle économique disruptif a déjà séduit de nombreux industriels, des investisseurs privés et le monde fédéral du sport. Sportall veut se positionner « de bout-en-bout » de la chaîne, sur la production, la promotion et la diffusion d’événements sportifs pros et amateurs.
La conquête ou la reconquête des fans, et en particulier des plus jeunes, est un enjeu majeur du sport. En maximisant la visibilité de toutes les disciplines, via une plateforme OTT, Sportall participe à combler ce fossé entre sport business et « tous les autres sports », et s’associe ainsi à d’autres institutions nationales ayant les mêmes objectifs. Sportall vise également les sports émergents, et le Esport, dont les modèles de monétisation ne sont pas encore figés. Sans oublier le Sport Amateurs, qui dans le cas des sports les plus pratiqués, représente des millions de pratiquants, et donc de « viewers » potentiels.
La nouvelle plateforme OTT pour tous les sports
Pour atteindre l’objectif, Sportall a développé une solution bout-en-bout sur internet, pour la captation, la production, l’enrichissement et la diffusion de tout événement sportif et contenu vidéo-sportif, sans aucune distinction d’audience. « Si la plupart des plateformes OTT et réseaux sociaux comme Youtube et Facebook permettent de la diffusion, la solution Sportall va plus loin en proposant des outils et services de captation digitale légère et des fonctionnalités de promotion et de story telling avancées. La plateforme OTT est gratuite pour tous les ayant-droits, ils peuvent y produire, stocker, diffuser leurs contenus, les adapter pour une consommation sur les réseaux sociaux, et bien sur les mettre en avant dans l’application Sportall, une application multiécrans à télécharger dès sa sortie commerciale à la rentrée ». En association avec sa plateforme, la startup utilise son kit Sportall, composé de produits de captation simples et utilisables par tous. A savoir, une mini-régie sans fil permettant de produire localement un flux en direct multi caméras, avec commentateurs, incrustations des scores, toutes les fonctionnalités pour de la captation vidéosportive en live. Ce kit a déjà permis de diffuser des évènements sportifs de ses premiers clients, faisant chacun plus de 50 000 vues sur Youtube, avec des coûts de production divisés par 5.
Thierry Boudard, PDG de Sportall : « Il était temps qu’une solution, dotée des toutes dernières technologies et au modèle économique extrêmement flexible, s’attaque aux sports non premium. Notre ambition est d’apporter un nouveau média du sport, avec un modèle économique permettant la diffusion et la monétisation tous les sports. Il faut savoir que les fans de ces sports en manque de visibilité médiatique sont environ 10 millions en France. Et plus de 50 millions en Europe. C’est donc un marché très prometteur pour une solution qui rassemble tous ces sports dans une seule plateforme, et leurs fans dans une seule base d’utilisateurs. Fédérations, clubs, associations, coachs, athlètes de tous les sports, vont enfin pouvoir augmenter considérablement leur visibilité grâce à Sportall.
Sportall lance le réseau Sportall Procasters
En complément de la solution technologique, Sportall annonce le lancement de son réseau national de vidéoproduction, le réseau Sportall Procasters, constitué de sociétés de production et de micro-entrepreneurs expérimentés dans la captation sportive, et équipés de la technologie Sportall. Ce réseau est capable de produire n’importe quel évènement sportif, partout en France, en s’adaptant au budget du client : de la simple captation mono-caméra, jusqu’à une régie multicam digne d’une chaine TV. Le réseau Sportall Procasters entend apporter toutes les compétences pour la production vidéo-sportive : cameramen, réalisateurs, monteurs, commentateurs.
Les investisseurs sont les bienvenus
Une importante levée de fonds est en cours. Et les premiers investisseurs sont au rendez-vous « Il existe aujourd’hui de nombreuses initiatives menées par différents sports pour diffuser leur(s) discipline(s) (Plateforme OTT mono sport, WebTV, Youtube, Twitch, etc.) mais avec l’arrivée des nouveaux modes de consommation via l’AVOD et la 5G, je suis intimement convaincu qu’il y a une opportunité pour un acteur industriel de référence, qui couvrira l’ensemble de la chaine de valeur avec une solution end to end sur le sport long tail et l’ensemble des disciplines », explique Stanislas de Villelongue, homme d’affaires fondateur de l’accélérateur Sparring Sport Group qui a choisi d’investir chez Sportall. Ce dernier apporte une aide opérationnelle sur le long terme notamment un soutien commercial, marketing, stratégique et financier via son club d’investissement.
Mark Wyatt, Responsable Corporate Finance et Sports Advisory pour KPMG en France, a décidé lui aussi de rejoindre le cercle des investisseurs, à titre personnel. « Je trouve que la société propose une solution qui répond à un vrai besoin, explique l’homme d’affaires. Nos modes de consommation changent, surtout pour les jeunes générations qui privilégient leurs téléphones comme support. Sportall ouvre l’accès aux événements sportifs et crée un nouveau marché. » Il ajoute : « La réussite d’un projet dépend à la fois de la pertinence de l’offre, du business model et surtout de la qualité de l’équipe. Après avoir rencontré Thierry Boudard, Pierre Debleme et Malia Metella, dont j’ai apprécié le parcours professionnel, j’ai immédiatement été convaincu par leur expertise, précise Mark Wyatt. Pour dire les choses simplement, mon investissement repose avant tout sur de l’humain. Je crois en cette équipe ! »
« La porte reste bien entendue grande ouverte aux investisseurs, notamment les fonds d’investissement. Le marché est porteur, tous les signaux sont au vert et le time-to-market est bon », souligne Thierry Boudard, qui se félicite par ailleurs de compter parmi ses fidèles soutiens l’incubateur Belle-de-Mai, qui a fait confiance à la startup et auprès de qui Sportall est incubée dans le Sud de la France, ainsi que l’incubateur Le Tremplin à Paris, BPI France et le Crédit Agricole.
Sportall prépare le lancement de son application en France.
La production est certainement le nerf de la guerre, mais la connexion aux fans est d’importance capitale. « Grâce à l’application Sportall disponible prochainement, les institutions sportives comme les fédérations ou les clubs vont pouvoir créer des relations directes avec leurs fans et acquérir une connaissance approfondie de leur audience. » Alors que certains ayant-droits Premium développent leur propre application OTT, bien conscients de l’importance de la connexion directe aux fans, Sportall veut offir la possibilité à tous les autres ayant-droits, quelque soit leur taille et leur budget, de faire de même. Alors que la plateforme DAZN réplique le modèle traditionnel d’achats des droits de diffusion, tout en se concentrant sur la diffusion OTT, Sportall propose un nouveau modèle économique de partage des revenus, qui se veut beaucoup plus flexible et juste. « C’est un véritable cercle vertueux que propose Sportall avec, outre un lien renoué avec une large Fan base sur le digital et les réseaux sociaux, une formule simple et commune à tous les sports et un partage des revenus à la clé. Agréger, mutualiser, monétiser. Telle est la recette Sportall ». Sportall prévoit une vingtaine de sports disponibles sur l’application avant la fin de l’année 2020.
La solution séduit déjà une dizaine de fédérations sportives
« Plus d’une dizaine de fédérations sportives ont déjà ou vont signer chez Sportall avant le lancement, et nous sommes également en discussions avancées avec des ligues professionnelles » indique Pierre Debleme, Directeur commercial et marketing de Sportall. Pour exemples, La fédération française de Natation, la fédération française de Lutte, l’AFTEQ, l’association française de Teqball et la fédération française de ski nautique et Wakeboard sont déjà clientes. La Fédération Française de Lutte et Disciplines Associées a été la première à adopter cette solution il y a quelques mois. « Le constat est simple aujourd’hui. Nous sommes délaissés par les médias traditionnels, fait remarquer Alain Bertholom, le Président de la Fédération Française de Lutte et Disciplines Associées. Il était temps pour la fédération de se reprendre en main et de devenir, en quelque sorte, son propre diffuseur! Les premiers essais se sont montrés concluants. Nous avons hâte au lancement de l’application. »
Des ambassadeurs de choix
Aux côtés des fédérations, bon nombre d’athlètes français adhèrent à Sportall et n’hésitent pas à prêter leur image à la startup. Ont ainsi rejoint les rangs de Sportall, en tant qu’ambassadeurs : Manon Costard, Championne du Monde de ski nautique ; Djihène Abdelilah, championne du monde de grappling NoGi 2015 ; Nathan Paulin, slackliner et spécialiste de la highline ; Hugo Tormento, Swimrunner ; Pauline Déroulède, championne en tennis fauteuil ou encore Morgan Bourc’his, Triple Champion du Monde de plongée en apnée. « C’est vraiment une chance pour des disciplines sportives confidentielles comme la mienne de voir débarquer un concept aussi novateur, témoigne l’apnéiste Morgan Bourc’his. Comme le football, l’apnée a son propre circuit compétitif. Mais sa médiatisation, vous vous en doutez, pose problème. La mise en lumière apportée par Sportall est exceptionnelle. Pour notre activité, pour son image, pour nos sponsors et pour les adeptes de la discipline. Pour les valeurs qu’elle véhicule aussi. Car l’apnée est bien plus qu’un sport. C’est une philosophie de vie qui se joue en pleine nature. »
Une solution à dimension sociétale
« Renouer avec sa communauté sportive, renouer avec ses licenciés. C’est le Saint Graal que recherchent aujourd’hui les acteurs du sport, rappelle Pierre Debleme. Et quand vous renouez avec le public digital en créant du lien social et de la proximité grâce à du contenu vidéo et une application connectée, vous ramenez des licenciés dans les clubs. C’est inévitable ! Créer du lien, une notion fondamentale qui n’a d’ailleurs pas échappé à la Fédération Française de Handisport, en pleine discussion avec Sportall. « Par ailleurs, avec les JO de Paris 2024 en ligne de mire, le mouvement sportif a plus que jamais besoin de renouer avec son public. De connaître ses attentes, ses nouveaux modes de consommation. Une base d’informations capitale à créer en plus des données licenciées, où, là encore, Sportall a des atouts à faire jouer. », conclut Malia Metella, ancienne vice-championne olympique de Natation, associée Sportall depuis le premier jour, et directement impliquée dans la préparation des JO à Paris.