Après une édition 2019 du Tour de France d’ores et déjà gravée dans les annales, Panini a décidé de remettre la tête dans le guidon pour offrir à ses collectionneurs un nouvel album inédit dédié au cru 2020 qui débutera le 29 août à Nice. Car oui, les cartes Panini ce n’est pas que du foot ! C’est aussi, et désormais, du vélo !
Ex-championne de cyclisme, dorénavant organisatrice de courses comme le Tour de La Provence, consultante pour France Télévisions, Marion Rousse, qui est devenue l’une des voix incontournables du Tour de France est la marraine de la 2ème édition de l’album Panini Tour de France. En attendant le retour de Sportsmarketing.fr sur les terrains, nous avons échangé (à distance !) avec Marion Rousse sur ce rôle de marraine et sur l’édition 2020 de la Grande Boucle.
Bruno Cammalleri : quelles seront les surprises de cette 2ème édition de l’album Panini Tour de France ?
Marion Rousse : il y aura un hommage à Raymond Poulidor disparu en novembre dernier. Rendre hommage à « Poupou » nous tenait vraiment à cœur et ce sera un bel hommage. De son premier succès en 1961 sur Milan-San Remo à son dernier Tour de France en 1976, il était impensable ne pas revenir sur la carrière de cette légende du sport français ! Sur le plan des nouveautés, il y aura 74 brillants sur les 384 stickers, et 44 cartes à collectionner. Pour chaque coureur, il sera possible de découvrir d’un simple coup d’œil sa spécialité et on pourra retrouver des cartes collector sur les moments forts de l’étape du jour.
Bruno Cammalleri : la combinaison entre l’aspect ludique d’un album Panini et le fait qu’il soit consacré au cyclisme vous a convaincue de devenir marraine de cette 2ème édition ?
Marion Rousse : oui, je me souviens de l’an dernier car l’album avait fait beaucoup de bruit et avait touché beaucoup de publics. Les enfants comme les plus anciens, les collectionneurs, les sportifs… Avec son côté ludique, l’album Panini ça nous parle à tous. Je l’ai moi-même vu dans ma famille, et c’est le cas des coureurs également. Ils s’échangeaient même les stickers entre chaque étape. Je les ai vus faire, c’était la course entre eux. Ils restent des compétiteurs ! Cette première édition fut un vrai succès. Cet album connu pour le foot arrive désormais dans le cyclisme, c’est donc un honneur pour moi de devenir marraine de cette édition.
Bruno Cammalleri : parvenez-vous à vous projeter sur cette édition 2020 au caractère si spécial ?
Marion Rousse : vu le contexte, effectivement si spécial, il reste difficile de réellement se projeter. J’ai bien en tête le parcours que j’ai pu repérer, je vois bien qui sont les favoris mais il peut y avoir des différences de préparation entre les coureurs. Cette préparation sera d’ailleurs décisive. On ne sait pas trop comment les organismes vont réagir. Une chose est sure : on ne pourra pas arriver à 80% sur ce Tour de France, il faudra arriver à 100% !
Bruno Cammalleri : comment préparez-vous l’exercice spécifique du commentaire d’une course cycliste ?
Marion Rousse : bien en amont et tout au long de l’année. Il faut être aux âguets pour chaque info et suivre la préparation des coureurs. Rester en contact avec eux et les directeurs sportifs. Y compris le matin précédant une course, aller les voir ou les appeler. J’ai repéré toutes les étapes des Alpes, ce qui me permet de voir où les coureurs pourront attaquer. Mais plus généralement, il faut avoir la passion, sur le terrain comme en dehors.
Bruno Cammalleri : on connaît votre passion et votre engagement dans le cyclisme, mais quels sont les autres sports que vous suivez ?
Marion Rousse : j’aime suivre la Formule 1 que j’ai appris à découvrir l’an dernier sur le Grand Prix de France au Castellet. J’y ai rencontré Alain Prost qui adore le vélo. On a parlé de nos sports en y faisant quelques parallèles. Je suis aussi le rugby, et l’hiver je suis à bloc le biathlon et en particulier Martin Fourcade !