Raheem Sterling, joueur de football du club de Manchester City et international anglais, continue de se faire un nom sur ET en dehors des terrains de Premier League et Ligue des Champions. En effet, l’international anglais de 26 ans est le premier protagoniste d’une nouvelle série de contenus présentée par England Football, la nouvelle entité en charge de représenter et promouvoir le football en Angleterre, lancée il y a à peine une dizaine de jours.
This is Football racontera le parcours de joueurs anglais, de leur début jusqu’à leur arrivée dans l’élite nationale. En démarrant avec leurs premiers souvenirs et expériences sur le gazon des parcs de leurs quartiers, et en passant par les discussions et anecdotes avec leurs entraîneurs, coéquipiers et autres bénévoles qui ont, chacun à leur manière, influencé leurs carrière, cette nouvelle série et ces épisodes offriront une plongée intimiste dans la vie de Raheem Sterling, John Stones (défenseur central de Manchester City et coéquipier de Raheem Sterling), Reece James (arrière latéral droit de Chelsea FC), Lauren James (attaquante de l’équipe féminine de Manchester United).
Dans le premier épisode de This is Football, c’est un récit presque candide qu’offre Raheem Sterling sur son enfance passée « dans l’ombre de Wembley », récit au cours duquel il rend hommage à l’homme qui a changé sa vie, l’entraîneur et travailleur social Clive Ellington.
« Je me comportais mal à l’école et il y a cet homme qui était comme un mentor à l’école mais aussi hors des murs de l’école et il m’a dit un jour : « qu’est-ce que tu aimes dans la vie ? Parce que dans la vie, tu dois faire ce qui te rend heureux, ce qui te fait sourire ». Et je me suis dit « ce que j’aime dans la vie moi c’est jouer au football au parc ». Et coincidence ou pas, cet homme entraînait une équipe qui jouait en « Sunday League » et il m’a invité à y jouer un jour.
Après la mort de mon père, il (Clive Ellington) est rapidement devenu un modèle pour moi. Il était actif au sein de sa communauté et il m’a rapidement fait comprendre que la vie ne se résumait pas à être le « bad boy » du groupe et qu’il fallait trouver une activité, un passe-temps dans lequel s’investir et qu’on aime.
A cette époque, le football était clairement quelque chose de nouveau pour moi. Je n’avais jamais tiré ou fait une passe convenablement et le simple fait d’aller [à la Sunday League] me procurait les mêmes sensations qu’aller à un premier rendez-vous amoureux. Je suis clairement tomber amoureux du football, de tous les aspects du jeu. C’était clairement en dehors de ma zone de confort mais je m’y sentais bien. »
Dans le film, Raheem Sterling a aussi évoqué sa fierté et le lien fort qu’il le lie au quartier où il a grandi et l’impact de ce lien et de ce passé à chacune de ses visites et apparitions dans le Wembley Stadium : « Je suis de Wembley. A l’époque, nous posions deux pulls sur la pelouse à l’arrière de la maison et nous y étions, dans notre Wembley. A chaque fois que je retourne au Wembley Stadium, pour la FA Cup ou autre, c’est la même chose, c’est une partie de « rigolades » pour moi. Jusqu’à ce jour, j’ai encore du mal à croire que c’est bien réel ce que je vis. »
« Mais en même temps, à chaque fois que je foule la pelouse, j’ai cette intime conviction que je vais faire de belles choses à Wembley, indépendamment de la situation, du contexte, de l’enjeu. Je le sais, c’est tout. Je joue à domicile, dans mon quartier et je ne vais pas me dégonfler. »
« Quand je joue dans ce stade aujourd’hui, les sensations sont incroyables. Mais en regardant le passé et on se rend compte que le football avait déjà une place importante dans ma vie. Tous les jours ce n’était que football, football, football. C’est tout ce que je faisais. Football, manger un burger, revenir à la maison, rigoler, repartir, jouer au foot, se moquer de quelqu’un, tirer, marquer un but. »
« Voilà ce que je me rappelle du football et je vous jure, quand je vois les jeunes aujourd’hui, je suis complètement jaloux d’eux. Ils ne se rend pas compte à quel point ce qu’ils ont aujourd’hui est précieux. Aujourd’hui tout le monde nous regarde nous les pros et pensent que nous avons une vie parfaite alors qu’on réalité, ce sont les jeunes qui vivent leurs meilleurs moments ».
Un mélange de mélancolie et de confession donc, vous l’aurez compris, est au coeur de This is Football, commandité pour accompagner le lancement d’England Football avec comme objectifs de connecter le football du quotidien avec les équipes nationales mais aussi de motiver la population à s’engager dans le football, que ce soit via la pratique, en devenant entraîneur ou tout simplement en devenant supporter d’une des équipes nationales.
