Partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et fort de son engagement de longue date dans le sport, EDF veut affirmer sa raison d’être première, celle d’être « l’entreprise des Français ». Sportsmarketing s’est rendu mardi 5 mars à Paris à la conférence de presse d’EDF qui présentait ses différentes actions dans le cadre des Jeux de Paris 2024.
Soutien aux athlètes, engagement pour que les Français fassent davantage de sport et expertise technique pour la décarbonation sont les trois grands piliers de l’action d’EDF s’agissant de ce partenariat avec Paris 2024 qui seront les Jeux les plus décarbonés de l’Histoire avec la volonté de réduire de 50% l’impact carbone des Jeux par rapport à Londres 2012. Pour cela EDF dispose d’une palette variée de services et de technologies : énergies renouvelables, mobilité électrique, efficacité énergétique etc…
Lors de cette conférence de presse où était notamment présent le nageur double champion olympique et ambassadeur du Team d’athlètes EDF Alain Bernard, EDF a annoncé prendre possession du Pavillon Gabriel dès le 12 juillet, rebaptisé alors le Pavillon EDF. Ce lieu gratuit, sur réservation pour une expérience de qualité, réservera plusieurs surprises et activations pour le public (photo ci-dessous).
Voici les principales déclarations à retenir de cette conférence de presse, en particulier sur le volet innovation et décarbonation :
Birgit Fratzke-Weiss, Directrice Commerce Ile-de-France d’EDF : Le volume d’électricité qui sera utilisé pendant les Jeux 2024 sera couvert par des certificats d’origine spécifiques issus de huit installations de production sélectionnées. Il s’agit d’une sélection d’installations éoliennes et solaires qui illustrent la richesse du parc de production renouvelable d’EDF. Ces 8 sites sont répartis sur l’ensemble du territoire. Ce foisonnement technique – puisqu’il y a du solaire et de l’éolien – et géographique permet de garantir, quelles que soient les conditions météorologiques, qu’il y a toujours des sites qui produisent. Les sites sélectionnés illustrent également l’expertise d’EDF dans la production renouvelable et son évolution dans l’histoire (…)
Pour assurer que l’électricité qui est consommée par Paris 2024 est vraiment couverte par des garanties d’origine issues de ces huit sites, nous innovons. La concomitance temporaire entre la production, d’un côté, et la consommation, de l’autre côté, est certifiée heure par heure grâce à un outil innovant qui est développé par les équipes EDF qui s’appelle Trackelec. Trackelec fait exactement ce que dit son nom : heure par heure, la production d’électricité renouvelable des huit sites que je viens de citer est déposée dans une blockchain. L’outil s’assure qu’il y a bien une correspondance entre la production et la consommation des sites. Lorsqu’il y a correspondance entre les deux, il vient générer un certificat de concomitance horaire. La garantie d’origine est quelque chose qui existait déjà. Il y a, en plus, un certificat qui vient assurer qu’il y a concomitance horaire.
L’autre spécificité de l’offre Paris 2024 est que nous serons capables de faire ce rapprochement entre la consommation d’un côté, et des garanties d’origine de l’autre côté, même sur les branchements provisoires qui, classiquement, sont fournis par des groupes électrogènes ou sont juste raccordés au réseau, sans possibilité de tracer d’où vient l’électricité. Le dispositif que je viens de décrire va concerner tous les branchements, provisoires ou pas (…) Ce dispositif proposé par le groupe EDF dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 constituera un héritage précieux.
Franck Chauveau, Directeur Démonstrateurs Paris 2024 chez EDF : On est présents sur un certain nombre de sites, qu’ils soient en héritage ou spécifiquement pour la période des Jeux (…) On est présents sur le Centre Aquatique Olympique (photo ci-dessous), qui vient d’être construit devant le Stade de France. Il a la particularité d’avoir une toiture à double courbure, avec une charpente en bois et, du coup, un toit et une étanchéité assez souple. On a relevé le défi d’installer une installation solaire sur cette toiture, qui a nécessité des innovations techniques pour pouvoir la fixer. C’est une belle installation, qui va faire 4 600 mètres carrés de panneaux solaires et qui va permettre de couvrir 20 % des besoins d’électricité du site.
On est aussi présents dans le bâtiment avec notre filiale Dalkia, qui va piloter cet ouvrage pendant les Jeux, sur le plan notamment de l’énergie. On va récupérer, par exemple, la chaleur qui est extraite du bâtiment. On va faire en sorte qu’il n’y ait aucune calorie qui se perd au moment où on extrait l’air. On va récupérer la chaleur pour la réinjecter dans le bâtiment, notamment pour chauffer l’eau des bassins. Ce qui fait qu’on a un bâtiment qui est vraiment exceptionnel sur un plan énergétique puisqu’on couvre 90 % d’énergie de récupération ou renouvelable pour ce site, ce qui en fait vraiment une référence au niveau mondial.
Au-delà du Centre Aquatique, on est présents aussi sur le Village des Athlètes (photo ci-dessous). On est intégré à un groupement de promoteurs qui a construit une partie du Village – le quartier des Belvédères, qui est le quartier le plus proche de Saint-Ouen. Sur ce quartier, on a accompagné tout le volet énergétique. On a installé quinze toitures solaires sur l’ensemble des bâtiments de ce site, ce qui permet de couvrir 20 % des besoins en électricité en héritage des bâtiments. Cela va, bien sûr, fonctionner pendant les Jeux, mais aussi après – puisque, vous le savez, ce sont des quartiers qui ont vocation à accueillir des habitants en héritage.
On a aussi été chercher la Solideo, en partenariat, pour une innovation qui a été labellisée par le comité Innovation de la Solideo, et qui s’appelle Flowcast. Cela va être installé sur un bâtiment un peu particulier, qui est le bâtiment tertiaire de ce quartier des Belvédères, qui va accueillir le personnel de Paris 2024 pour gérer le Village. Donc on a la chance d’avoir, pendant les Jeux, un bâtiment qui va vivre comme il va vivre en héritage, avec un fonctionnement classique sous forme d’utilisation de bureaux.
On va essayer, avec cette installation, de limiter la puissance électrique au maximum. On va aplanir sa courbe de consommation de manière à ce qu’elle soit la plus plate possible. Comment on fait ? On a déjà une belle centrale solaire photovoltaïque en toiture qui va produire son électricité en journée. Et puis on va avoir, dans le garage de ce bâtiment, une batterie statique qui va permettre de stocker l’électricité de l’installation solaire en toiture, et on va avoir deux types de bornes : des bornes classiques et des bornes bidirectionnelles, qui vont permettre de recharger les véhicules, mais aussi, quand le bâtiment en a besoin, d’aller chercher l’électricité dans les véhicules pour alimenter le bâtiment.
Il y a un système intelligent qui va permettre de faire fonctionner cet ensemble de manière prédictive. C’est-à-dire qu’on va apprendre comment fonctionne le bâtiment. Est-ce qu’il y a un jour dans l’année ou dans le mois où, par exemple, il y a un plus de salarié, un peu plus de consommation, ce qui fait que l’on va devoir prévoir la veille de stocker plus d’électricité. Il va tenir compte également de l’ensoleillement. Si le lendemain on a un bel ensoleillement – c’est-à-dire une belle production solaire photovoltaïque –, on peut du coup vider un peu plus les batteries. A l’inverse, si on a un ciel couvert, on sait qu’on va avoir moins de production solaire et on va moins stocker.
Ces éléments sont assez incroyables puisqu’ils permettent de baisser la puissance souscrite du bâtiment et de consommer moins d’électricité. On vise, comme objectif, d’avoir à peu près 15 à 16 % d’économies sur la puissance et sur l’électricité. Cela veut dire que le futur propriétaire ou locataire, il aura une facture moins élevée sur sa composante fixe et sur sa composante variable.
Comme on va avoir une courbe de consommation extrêmement plate, on ne va pas faire appel au courant quand le réseau est un peu plus chargé en carbone – c’est-à-dire si on fait fonctionner les centrales au gaz sur un plan nation – donc on économise aussi du CO2. On a un bâtiment qui, non seulement, est moins cher à l’utilisation, mais en plus, émet moins de CO2.
Ensuite, on va installer sur ce Village des Athlètes des installations provisoires. On est allé chercher des innovations extrêmement fortes avec, d’une part, une grande ombrière sur la gare des athlètes, et d’autre part, une installation flottante mobile que l’on va installer sur la Seine, devant la place Olympique. On va les détailler ensemble.
Cette grande ombrière solaire, elle a la particularité d’être une structure classique, qui va protéger les athlètes des intempéries, mais qui va aussi accueillir une peau solaire sur l’ensemble de sa surface avec une nouvelle technologie : c’est du solaire souple, un peu comme des radios que l’on peut passer à l’hôpital. C’est un peu la même structure. Ce solaire souple, il a l’avantage de pouvoir se déplier facilement, comme de la moquette. Donc, c’est une structure qu’on peut faire enlever. Une fois qu’on l’aura démontée, on pourra la remonter sur un autre lieu – pour un festival ou un autre événement – et redéployer à nouveau le solaire photovoltaïque comme de la moquette.
Cette installation solaire photovoltaïque, elle va fonctionner pendant les Jeux, bien entendu. Elle va alimenter le Team Processing Center, qui est le lieu d’accueil des délégations pendant les Jeux. On va pouvoir bénéficier de cette innovation. C’est de la technologie française, souple, très peu chargée en carbone puisque c’est simplement du solaire souple, qui comporte peu de matière – il n’y a pas de verre, pas d’aluminium ou tout ce que l’on peut trouver dans un panneau classique. On est vraiment sur une technologie très peu chargée en carbone.
Ensuite, toujours dans la chasse aux groupes diesel, on va installer sur la Seine – qui est libre de circulation des péniches pendant les Jeux au droit du Village puisque les péniches vont circuler de l’autre côté de L’Île-Saint-Denis. On s’est dit qu’on pouvait profiter de cet espace disponible pour installer une installation solaire puisqu’on n’a pas beaucoup de place dans le Village, qui est très dense. On a, là aussi, innové, avec une nouvelle technologie. C’est une installation solaire qui est repliée dans un conteneur maritime. Ce conteneur maritime, il comporte une installation électrique classique – avec les sécurités, les ondulateurs, etc. – et des panneaux solaires qui sont précâblés, assemblés et repliés dans le conteneur. Il suffit assez rapidement, en une seule journée, d’ouvrir les portes, de déplier les panneaux, de les relier entre eux. En une journée, on a une installation solaire qui peut fonctionner sur n’importe quel lieu.
Ce type d’installation est pérenne. Il peut être loué. Il peut servir, notamment, lorsqu’il y a des catastrophes quelque part, qu’il faut créer un point d’alimentation en électricité pour un hôpital de campagne, pour un événement, pour un festival qui est très loin du réseau public d’électricité.
On vient alimenter la surconsommation par rapport à ce qu’on consommerait d’habitude – puisqu’il y aura forcément plus de consommation d’électricité que d’habitude. Donc, on est vraiment dans une logique d’autoproduction et d’autoconsommation de l’électricité, en complément de nos sites classiques.
Enfin, on a aussi une action sur la mobilité électrique. Cela fait partie des émissions de carbone habituelles des précédentes éditions. Là, pour l’édition Paris 2024, on va avoir beaucoup de véhicules électriques. C’est la première fois qu’on va en avoir autant. On a relevé le défi de recharger tous ces véhicules électriques tous les soirs. C’est notre filiale Izivia qui va installer près de 800 bornes de recharge, notamment sur trois sites de stockage des véhicules près du Village des Athlètes, près du Village des Médias et près de la Porte Maillot. En fait, ces bornes vont permettre de recharger ces véhicules tous les soirs, et donc, d’éviter de faire le plein d’essence pour ces véhicules. Là aussi, on élimine une partie du carbone. Il y aura environ 1 200 véhicules électriques. Le partenaire, c’est Toyota.
On est aussi dans une logique d’économie de matière. On fait en sorte que rien ne soit gâché après les Jeux. Du coup, l’ensemble de ces bornes seront réutilisées sur les propres sites d’EDF puisqu’EDF a la volonté d’électrifier 100 % de sa flotte avant 2030. On installe déjà, sur nos propres sites, 2 000 bornes par an. Donc on va réutiliser ces bornes pour nos propres sites. C’est du gagnant-gagnant : on a proposé à Paris 2024 un prix réduit pour ces bornes et nous, on va récupérer des bornes d’occasion sur nos propres sites. On est vraiment dans quelque chose de très vertueux pour la suite.
Alain Bernard, double champion olympique de natation et ambassadeur du Team EDF : J’ai la chance d’être en partenariat avec EDF depuis 2007. C’est vraiment la société qui a cru en moi un an avant même que je devienne champion Olympique et qui m’a permis de réaliser et d’atteindre mes objectifs les plus fous. Pour avoir vécu cette expérience, pour avoir vécu ces émotions, je suis persuadé que le sport peut changer la vie à jamais. Les partenaires privés jouent un rôle fondamental dans le développement, l’épanouissement et l’émancipation de ces athlètes.
A l’image de ces 34 athlètes, dont je suis très fier de représenter, EDF s’engage pour promouvoir ces différentes actions dans le sport. On a de l’athlétisme du para-athlétisme, de la natation, de la para-natation, du judo. Ce sont 34 athlètes, parité exacte hommes/femmes. Ça, c’est une grande fierté du groupe aussi. On a 15 athlètes para, 19 athlètes valides, représentés dans 28 sports. Le Team EDF, ce sont 56 médailles olympiques et paralympiques et ce sont 74 titres de champions du monde. C’est une vraie fierté, c’est une vraie équipe. Il y a une excellente atmosphère, une excellente ambiance. On est très contents d’être ensemble, de se retrouver, de se partager des expériences sur notre groupe WhatsApp – c’est notre petit truc intime. On s’encourage, on se soutient, on va chercher parfois un petit conseil, on va chercher de l’aide. Cette proximité qui nous lit, ça nous fait chaud au cœur. Parce que quand on est athlète, bien sûr, on a des moments où on réussit, où on arrive à atteindre ses objectifs, mais on a aussi beaucoup de moments de doute. C’est très important de s’appuyer sur cette famille qu’EDF a su constituer.
Visuels : crédit EDF, photos non contractuelles