Quels sont les nouveaux engagements sportifs de CORUM L’Epargne ? Après son engagement historique dans la voile, CORUM L’Epargne présentait en février son dispositif d’accompagnement d’une sélection d’athlètes appartenant à l’élite du sport français dans des disciplines variées, de l’escrime à l’escalade, en passant par le judo, la course à pied, le tennis ou encore la course automobile. Corum L’Épargne choisit une nouvelle fois de miser sur ce qu’elle prône et défend pour ses épargnants : la diversification, la performance, l’humain au centre et l’accompagnement long-terme. Matthieu Masquelier, Associé et Directeur Marketing, Communication et Engagements sport et culture de CORUM L’Epargne nous en dit plus sur cette nouvelle stratégie.
Bruno Cammalleri : Pourquoi CORUM L’Épargne mise sur le marketing sportif ?
Matthieu Masquelier : CORUM L’Épargne est une entreprise sportive dans sa constitution. En effet, nous distribuons des produits d’épargne qui sont basés sur la performance, l’engagement et la bonne gestion du risque. Le sport est donc dans notre ADN depuis notre création en 2011. Nous sommes 250 et le recrutement fait que beaucoup d’entre nous sont des sportifs. La culture sportive chez nous est très forte. En 2016/2017 quand il a fallu se poser la question de comment augmenter notre notoriété, le sport s’est forcément imposé en plus des plans de communication et de publicité plus classiques. Notre choix s’est vite porté sur la voile : un essai en Class40, une Route du Rhum et des choses qui ont bien fonctionné en termes de notoriété et d’image avec le lancement d’un gros projet avec l’Imoca lors du Vendée Globe. Nous avions conçu et construit le bateau etc… Chez nous le sport n’est pas un simple axe de communication, c’est un pilier de l’organisation de l’entreprise, c’est un axe de développement stratégique.
Bruno Cammalleri : CORUM L’Épargne c’était surtout la voile ?
Matthieu Masquelier : Pour être honnête, sur la voile les résultats ont été en dents de scie malgré les moyens mis sur la table. Il faut savoir faire notre auto-critique. Nous avions eu beaucoup de très bons retours. Les études réalisées disaient qu’en notoriété dans le monde de la voile, nous étions supérieurs à des projets vainqueurs de course. Nous avions donc émergé plutôt rapidement. Il y a eu aussi un démâtage et pas mal d’avaries. Nous sommes une entreprise engagée et persévérante mais il ne faut pas non plus être entêté ! On a donc décidé d’arrêter la voile en septembre dernier, ce qui a plutôt bien été accueilli dans le milieu. L’arrêt a été bien expliqué, nous n’avons pas abandonné l’équipe, nous les avons accompagnés.
Bruno Cammalleri : Comment avez-vous effectué le changement de stratégie ?
Matthieu Masquelier : En septembre 2023 il y a eu une sorte de conjonction et des faisceaux d’indices concordants avec beaucoup de sportifs qui nous approchaient et l’Agence nationale du sport (ANS) recherchaient des mécènes. Soutenir des athlètes, libérer des potentiels, les accompagner dans leurs performances, aider des jeunes… c’est ce qu’on voulait faire et c’est qui on voulait être : au soutien de ces projets là et de l’humain. Cette stratégie nous permettait d’être plus diversifié et d’embarquer encore plus l’interne. C’est presque une évidence de soutenir des projets d’athlètes. Il nous fallait des athlètes qui porte notre image et notre marque. Nous voulions aussi être au soutien du sport français, via également la Cellule Performance et le Plan Coachs de l’ANS.
Bruno Cammalleri : Six athlètes ambassadeurs porteurs des valeurs de la marque, bénéficient d’un accompagnement sur mesure par CORUM L’Épargne. Comment sont-ils sélectionnés ?
Matthieu Masquelier : Il fallait forcément des athlètes qui ont un peu de notoriété, dans des sports différents. Ces six athlètes ambassadeurs sont Sara Balzer (escrime), François D’Haene (ultra-trail), Romane Dicko (judo), Arthur Fils (tennis), Victor Martins (Formule 2) et Solenne Piret (escalade).
Nous ne voulions pas être une équipe olympique car nous ne sommes pas partenaires des JO et on ne pourra pas communiquer dessus. Nous voulions véritablement miser sur l’accompagnement et ce sera justement le cas avec des contrats minimum de 2 ans pour s’inscrire sur du long terme. A l’image de nos produits d’épargne pour être en accord avec notre marque, avec des sports qui correspondent plutôt à nos cibles, des profils variés et très performants. On aime ces sportifs qui assument leurs ambitions. Ils ont tous cette façon d’assumer, ils font tout pour et s’investissent à fond. Mais en restant humble. On avait besoin de gens qui nous ressemblent. A la base nous avons organisé des interviews et des rencontres avec plusieurs athlètes, nous les avons contactés en direct et également via LinkedIn. Nous avons sélectionné ceux qui nous ressemblent le plus en termes d’image : humilité, décontraction tout en étant performant, persévérant.
Ce sont aussi des personnes qui comprennent ce que fait CORUM L’Épargne et notre façon innovante d’aborder l’épargne, du producteur au consommateur, avec accessibilité et transparence. Nos athlètes ambassadeurs sont très investis dans ce projet de développement et ils savent qu’ils ont un rôle à jouer. C’est un cercle vertueux ! Plus CORUM L’Épargne va fonctionner et plus on les soutiendra longtemps. Ce n’est pas juste un logo sur une tenue de sport. On voulait aller bien plus loin, et c’est ce qu’on a réussi à créer.
Bruno Cammalleri : Comment s’est déroulée la rencontre avec Victor Martins ?
Matthieu Masquelier : Sur Victor Martins c’est quelqu’un qui a de grandes ambitions et qui avait besoin d’être aidé pour y accéder. Forcément si cela va au bout pour lui jusqu’à la Formule 1 on en tirera forcément un bénéfice. Nous avons été touchés par son histoire, son parcours et ses valeurs d’humilité et d’humanité, par sa persévérance et ses deux frères qui ont parcouru l’Europe en van pour aller disputer toutes les compétitions de karting ! C’est ça qu’on aime, d’être embarqué dans une histoire et pouvoir la partager. Ces gens sont très humbles et ils n’aiment pas dire tout ce qu’ils ont fait pour en arriver à ce niveau. Cette persévérance et cet investissement personnel, nous y avons été très sensible. Victor est venu avec son frère dans nos bureaux, on a passé 2h30 ensemble et on avait l’impression de se reconnaître dans cette histoire.
Bruno Cammalleri : Et Arthur Fils ?
Matthieu Masquelier : Nous étions en contact avec Philippe, son agent, car Arthur était la plupart du temps en compétitions. On a passé moins de temps avec lui du fait des tournois qui s’enchaînent mais nous le ferons pendant la période de Roland-Garros. C’était un prérequis pour nous d’avoir un accès à l’athlète et de créer des liens. On a beaucoup échangé avec ses parents. Ils ont raison d’être vigilants sur les partenaires d’Arthur. Entre Evian, Lacoste et nous ils ont finalement limité le nombre de partenaires d’Arthur car ils ne veulent pas en faire un homme sandwich. Notre échange a été positif et très vertueux. Il a un état d’esprit incroyable et une vraie rage de vaincre. De leur côté, ils ont aimé notre projet d’épargne nouvelle, transparente et accessible. C’est un partenariat vertueux pour tout le monde. Et tout comme un profil comme Romane Dicko en judo ou encore Sarah Balzer en escrime on aime ces profils en accès à la notoriété. Ce sont des sportifs qui sont déterminés et ce sont de belles personnes !
Bruno Cammalleri : Une quinzaine d’athlètes de la Cellule Performance sont soutenus financièrement par Corum L’Epargne pour atteindre leurs objectifs ambitieux dans les grandes compétitions internationales…
Matthieu Masquelier : Il y a l’aspect soutien d’athlètes en mécénat et le Plan Coachs. Pour les 15 athlètes en mécénat, nous avons travaillé avec l’ANS pour savoir quels athlètes avaient vraiment besoin d’un mécénat et de partenaires. On voulait vraiment servir à quelque chose, des projets avec du sens et pas être juste là pour donner un chèque. Autrement dit être ce petit coup de pouce et ce petit supplément d’âme à des athlètes qui en avaient besoin.