Léna Grandveau, championne du monde de handball, devient avec Laëtitia Guapo ambassadrice MGEN pour participer au développement de la pratique sportive féminine amateur en France

Après le lancement du programme MGEN Championnes Club, qui place la marque comme le partenaire principal des ligues féminines de basketball et de handball, MGEN dévoile son programme d’ambassadeurs avec Léna Grandveau et Laëtitia Guapo. MGEN entend participer au développement de la pratique sportive féminine amateur en France.

MGEN s’engage auprès de 40 clubs sur tout le territoire. Pour accompagner les clubs dans le développement de la pratique féminine, MGEN renforce son investissement dans le sport amateur. Le dispositif va couvrir tout le territoire, y compris les DROM et la Polynésie française et consiste à sponsoriser en équipements 40 clubs amateurs féminins dans 3 sports : basketball, football et handball (maillots, shorts et chaussettes). C’est une première étape, MGEN réfléchit déjà aux prochaines mesures à mettre en place.

Près d’une jeune fille sur deux abandonne le sport à l’adolescence. Une tendance préoccupante que MGEN a pour objectif, à son niveau, de contrer. Actrice majeure du sport féminin, engagée dans la promotion de l’activité physique depuis 40 ans, la mutuelle se dote de deux ambassadrices de choix, qui en incarnent les valeurs d’égalité, de solidarité et de collectif : Léna Grandveau et Laëtitia Guapo.

Laëtitia Guapo, 29 ans, évolue dans le club de basket de Bourges mais excelle aussi en 3×3, discipline dans laquelle elle est devenue championne du monde en 2022. Sportsmarketing a rencontré cette semaine Léna Grandveau, 21 ans, déjà championne du monde et vice-championne olympique à Paris.

Bruno Cammalleri : en quoi va consister votre rôle d’ambassadrice MGEN ?

Léna Grandveau : Nous avons échangé avec la MGEN pour ce projet-là et forcément lorsqu’on me l’a proposé j’ai tout de suite répondu favorablement. L’objectif principal de la MGEN est d’aider les clubs amateurs féminins, via en particulier une dotation de tenues et équipements pour la pratique sportive. Il s’agit aussi de pouvoir parler de santé mentale et physique aux jeunes filles qui arrêtent le sport à l’adolescence comme on peut malheureusement le voir trop souvent. Pour nous en tant qu’ambassadrice avec Laëtitia Guapo, l’enjeu sera de relayer au mieux cette campagne de MGEN et d’aider MGEN dans ce projet-là qui nous tient à cœur. Moi aussi je viens d’un club amateur et j’ai envie d’aider ces clubs à encore progresser. Nous sommes là pour les aider. Il faudra d’autres marques que MGEN et que l’on nous écoute davantage pour pouvoir faire avancer les choses dans le sport féminin amateur et aller plus vite.

Bruno Cammalleri : quels sont les messages que vous ferez passer lorsque vous vous retrouverez avec MGEN devant de jeunes sportives dans les clubs amateurs ?

Léna Grandveau : Malgré la difficulté à l’adolescence d’avoir le corps qui change, ou même à une autre période de la vie lors de périodes difficiles et de problèmes rencontrés dans la vie privée ou professionnelle, je leur dirai que nous sommes toutes passées par là et que le sport c’est la vie ! Sans sport on ne peut pas se défouler ni avoir une bonne santé mentale, ou en tous cas une certaine fraîcheur mentale. On sait ce que vaut le sport, ce n’est pas que de la performance comme moi je peux le vivre aujourd’hui. C’est aussi du bien être psychologique et mental. J’ai envie de dire, c’est de l’oxygène ! Il faudra essayer de faire comprendre, à toutes ces jeunes filles qui font du sport en ce moment et qui hésitent à arrêter pour une raison ou pour une autre, qu’avec le sport elles pourront aller encore mieux que ce qu’elles sont déjà et que ça peut les aider pour la suite.

Bruno Cammalleri : en fait-on suffisamment pour la santé mentale par rapport aux efforts alloués pour la performance mentale dans le milieu du sport ?

Léna Grandveau : On va parler de performance mentale quand on est à très haut niveau et que l’on a besoin d’avoir une certaine fraîcheur dans notre esprit pour performer. Mais aujourd’hui si mon cerveau et mon mental ne sont pas focus à 100% sur ce que je fais, ou si j’éprouve de la lassitude ou si certaines choses me parasitent, la santé mentale sera en défaut et je n’aurai pas une performance mentale au top. Selon moi, les bases c’est bel et bien la santé mentale, pour avancer dans la vie comme dans le monde professionnel. J’ai envie de dire que c’est encore tabou d’en parler quand on voit le nombre de sportifs ou de personnes dans le monde du travail qui sont en burn out. On ne parle pas assez de bien-être. Avec MGEN nous avons envie de faire passer le message suivant : vous êtes écoutée, quoi qu’il arrive, et dans le sport féminin en particulier amateur on sera là pour vous écouter.

Bruno Cammalleri : savez-vous si des premières activations sont prévues avec MGEN sur le début d’année 2025 ?

Léna Grandveau : C’est en cours de calage, mais on sait déjà que MGEN va aider le sport amateur féminin en offrant des tenues pour pratiquer, ce qui est un très beau soutien aux clubs qui n’ont pas forcément beaucoup de budget pour équiper toutes leurs équipes. MGEN va habiller 40 clubs amateurs féminins sur tout le territoire dans 3 sports majeurs, basketball, football et handball, en maillots, shorts et chaussettes.

Bruno Cammalleri : connaissez-vous déjà Laëtitia Guapo ?

Léna Grandveau : On va être une vraie équipe, la team MGEN ! Avec Laëtitia nous en avons déjà un peu parlé et nous avons hâte que cela commence pour que l’on puisse donner ce que l’on peut à notre niveau. On se connaît depuis les Jeux de Paris 2024 avec Laëtitia, depuis cet été nous sommes restés en contact. Quand j’ai appris qu’elle serait aussi ambassadrice, j’ai accepté avec encore plus d’enthousiasme de rejoindre ce projet avec MGEN car je sais qu’elle a très envie de faire avancer les choses dans le sport et plus globalement de faire comprendre que le sport est important dans la vie.

Bruno Cammalleri : ce dispositif MGEN s’inscrit-il dans l’héritage des Jeux de Paris 2024 ?

Léna Grandveau : Oui ce projet avec MGEN peut s’inscrire dans l’héritage de Paris 2024. Le problème que MGEN souligne existe hélas depuis plus longtemps que ça. On a un peu oublié ces problèmes pendant ces Jeux qui ont apporté beaucoup de joie. Aujourd’hui je pense que malgré tout on arrive à parler de ces problèmes mais que ça n’avance pas trop car on fait à chaque fois un pas en arrière. On n’a plus envie de faire des pas en arrière, on a envie d’avancer et de faire comprendre au sport amateur qu’il y a des marques et des sportifs de haut niveau qui sont là pour les aider et qui vont tout faire pour que ce soit vu et reconnu aux yeux de tout le monde.

Crédit photo : Kévin Clément

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