Journée internationale du sport féminin : La Poste soutient la féminisation de l’arbitrage et crée un comité dédié à la promotion des femmes arbitres

Dans le sport, amateur comme professionnel, l’arbitrage est aujourd’hui un corps constitué de 80% d’hommes et 20% de femmes seulement. La Poste, partenaire historique des arbitres et engagée pour la parité, a créé un comité de promotion de l’arbitrage féminin nommé « Femmes et arbitrage ». Ce comité impulse, anime et coordonne les actions des 4 fédérations partenaires de La Poste (football, rugby, handball et basketball) en faveur du développement de l’arbitrage féminin. Des grands noms de l’arbitrage féminin le composent à l’image de Stéphanie Frappart (football), Aurélie Groizeleau (rugby) ou encore Carole Delauné David (basketball) et Jamila Boulhimsse (handball).

Lors du premier comité, en présence de Romy Fournier, arbitre centrale en Arkema Première Ligue, chaque fédération a présenté un état des lieux des actions menées en faveur de l’arbitrage féminin. Toutes n’ont pas le même fonctionnement, mais les problématiques sont communes. En novembre, c’est Patricia Costantini, co­fondatrice du collectif Egal Sport, engagé en faveur de l’égalité femmes/hommes dans le sport, qui était invitée à la table des discussions. La Poste, acteur du lien au quotidien, anime les échanges et réflexions et propose selon les thématiques des intervenants extérieurs qui apportent un regard et aident, grâce à leur expérience, à prendre de la hauteur.

Marie­-Aude Dubanchet, Directrice de la communication et Présidente du réseau « un.­une » : « Cet engagement aux côtés des fédérations pour favoriser l’équité professionnelle au sein de l’arbitrage résonne particulièrement avec la politique volontariste du groupe la Poste en la matière, illustrée par exemple par la stricte égalité salariale entre les femmes et les hommes de la Poste ».

L’arbitrage féminin en chiffres :

FFF : 25 605 arbitres sur la saison 2023/2024 dont 1 456 arbitres féminines / Objectif 2024/2025 : passer le cap des 1 500 arbitres féminines

FFR : 214 arbitres féminines soit 7,42% des arbitres au 30 juin 2024 / Objectif : 350 arbitres féminines, 10% d’augmentation par an

FFHB : 9 908 arbitres féminines en 2024/2025, soit 29,17 % / 11 arbitres Elite (contre 9 la saison précédente)

FFBB : La féminisation des diplômés augmente depuis 4 ans : 18% en 2021 vs 21% en 2024. Plus le niveau est élevé, plus la féminisation décroît : 33% chez les arbitres club contre 12% au niveau Elite

Jean-Raphaël Gaitey, responsable des partenariats sportifs et de la communication « sportifs de haut niveau » : « Nous avons initié le Comité « Femmes et Arbitrage » car, dans la lignée des engagements de La Poste aux côtés des 4 fédérations de football, rugby, handball et basket, depuis 18 ans, nous souhaitons être utiles à nos partenaires dans leurs missions de développement des vocations d’arbitres chez les femmes et mener des actions d’information et de sensibilisation des dirigeants et des différents publics ».

Stéphanie Frappart (FFF) : « L’arbitrage féminin dans le football est à l’image de la pratique féminine : en constante augmentation. De plus en plus de femmes veulent devenir arbitres. Cette tendance est le fruit d’une évolution des mentalités et de la politique menée par la FFF, même s’il reste encore du chemin à faire. Le comité de l’arbitrage féminin a été créé pour oeuvrer dans ce sens et s’inspirer des expériences dans chaque discipline.  J’espère y apporter ma contribution ».

Aurélie Groizeleau (FFR) : « Être femme arbitre c’est se développer personnellement, s’enrichir socialement, se comprendre et se connaître. En travaillant conjointement avec les autres sports collectifs, nous mettons en avant les besoins des femmes arbitres, quel que soit leur sport. Notre rôle demande les mêmes exigences ».

Carole Delauné David (FFBB) : « Le sport au féminin mérite d’être célébré et mis en avant car il inspire des générations de femmes à repousser leurs limites et à briller sur la scène mondiale. C’est également le cas de l’arbitrage féminin qui ne cesse d’évoluer mais a besoin de plus de visibilité, de reconnaissance et de respect ».

Djamila Boulhimse (FFHB) : « Le comité a été créé car le mot arbitre se conjugue aussi bien au masculin qu’au féminin. Son but est de susciter de nouvelles vocations dans l’arbitrage, pour que les femmes deviennent actrices de leur sport et « challengeuses » de la mixité et de la performance. Pour cela, il faut mettre le doigt sur ce qui doit foncièrement changer et avancer main dans la main avec les autres fédérations ».

Crédits photos : Football/Jérôme Dominé ­- Basket/Nguyen/FFBB

Crédits photos : Rugby/FFR ­- Handball/FFHB

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