Si vous suivez un peu l’actualité sportive, vous avez dû entendre parler de Jeremy Lin, la nouvelle star des New York Knicks, la franchise NBA de New York où évoluent les 2 stars Carmelo Anthony et Amar’e Stoudemire. Le jeune meneur issu d’Harvard a fait parler de lui en réalisant le meilleur départ pour une nouvelle recrue enchaînant les performances de haut vol pour son équipe et déchaînant les médias, qui ont parlé de « Linsanity » en NBA.
Bien évidemment, qui dit performance sportive de haut niveau pour un joueur, dit augmentation de sa valeur auprès des marques. Selon les estimations à la mi-février, le nom et donc la marque « Jeremy Lin » étaient estimés à près de 14 millions de dollars. Depuis, les performances de Lin ont stagné et les New York Knicks ont enchaîné les mauvais résultats, entrainant le licenciement de son coach Mike D’Antoni. La machine semble avoir redémarré depuis et il semblerait que les Knicks pourraient se qualifier pour les playoffs après tout…
L’impact de Jeremy Lin s’est donc fait ressentir sur mais aussi en dehors des terrains, puisque le maillot du numéro 17 des New York Knicks est le maillot le plus vendu de toute la ligue devant les mastodontes Kobe Bryant ou LeBron James et le joueur serait plus populaire que l’unique Derek Jeter, joueur de baseball des New York Yankees ! De plus, les performances de Lin a permis à son équipe de bénéficier à nouveau de visibilité média, au grand bonheur des dirigeants du Madison Square Garden et surtout de JP Morgan, qui a signé récemment un partenariat de plus de 300 millions de dollars avec l’enceinte où évolue les Knicks à domicile.
Mais très récemment, les performances de Jeremy Lin ont attiré le fabricant de PC taïwanais Acer qui vient de formaliser un contrat de sponsoring avec les New York Knicks permettant à la marque d’être visible autour du terrain pour le reste de la saison 2011-12 de NBA. La semaine dernière, le joueur signait comme ambassadeur de marque avec Volvo et il semblerait que Coca-Cola soit sur les rangs pour signer le meneur pour toucher la Chine et l’Asie.
La leçon de cette histoire ? Vous n’avez pas besoin d’être un All Star en NBA pour devenir une marque puissante et attractive. Avec son attitude, son passé et son aura internationale, Jeremy Lin peut se permettre de devenir le premier joueur « moyen » superstar de la NBA.