50 millions pour être partenaire titre d’une écurie de F1, 8 millions pour avoir son équipe cycliste avec une licence UCI-Pro Tour, 6 millions d’euros pour apposer sa marque sur le maillot d’un club phare de la Ligue 1, 4 millions pour devenir partenaire majeur de l’équipe de France A et des Espoirs, 3 millions pour être top partenaire de Roland Garros, 1 million pour être partenaire majeur de la Fédération Française de Handball, tels sont les chiffres publiés par KantarSport lors de son étude annuelle sur les tickets d’entrée du sponsoring sportif.
De manière générale, « Les montants moyens demandés par les détenteurs de droits sont stables. En revanche, les sponsors sont plus exigeants. Ils veulent plus pour la même somme » dixit Bruno Lalande, directeur de KantarSport. En effet, cette tendance n’est qu’une illustration des conséquences de la crise économique mondiale. Les marques, pour certaines engagés depuis un certain temps dans le marketing sportif, ne pouvaient se désengager du jour au lendemain comme la logique l’aurait voulu dans cet environnement particulier. Par conséquent, au lieu de partir, les annonceurs ont donc préféré (à juste titre!) négocier davantage de contreparties auprès des ayant-droits afin de rentabiliser encore plus les investissements consentis, comme je l’explique dans mon article de l’année dernière. Ce sentiment est d’autant plus renforcé depuis l’épisode fâcheux de l’équipe de France à Knysna, entrainant la création d’un système de bonus et malus avec la Fédération.
Au final, les tendances restent les mêmes, seul changement d’importance (et il faut le noter!), la taille du marché du sponsoring sportif en France qui serait passé de 2 à 4 millions milliards en achats de droits (!!!), auxquels il faudrait ajouter 2 millions milliards et des brouettes en activation.
Tous les tickets d’entrée du sponsoring sportif par KantarSport, juste ici.